Lutte contre les VBG, PRODUIR, un acteur actif de la campagne

Publié le 11.12.2023

Le Projet de développement Urbain Intégré et de Résilience pour le grand Antananarivo (PRODUIR) a pris part de manière active à la campagne « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles ».

La campagne annuelle internationale « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles » a démarré le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et a pris fin le 10 décembre dernier. Une date qui marque la Journée des droits humains. PRODUIR y a pris part de manière très active à travers divers manifestations et évènements.

Protéger les femmes et les filles

Etant un projet de la Banque mondiale, PRODUIR s’attèle à protéger les femmes et les filles, travailleuses ou membres de la communauté, contre l’exploitation, le harcèlement et les abus sexuels. Dans le cadre de la campagne des « 16 jours d’activisme », diverses activités ont été menées, essentiellement dans les zones d’intervention du projet : Ier et IVème Arrondissements de la Commune Urbaine d’Antananarivo, dans les Communes Rurales d’Iarinarivo, Anosizato Andrefana et Andranonahoatra, en collaboration avec les parties prenantes du projet : les présidents des fokontany, les Points Focaux Environnementaux et Sociaux, les MOIS, les entreprises, les missions de contrôles, l’AGETIPA, l’agence Becom et l’Unité de Gestion du Projet. « Dans la mise en œuvre des activités de sauvegarde sociale, le projet PRODUIR, financé par la Banque Mondiale, contribue activement à la lutte contre la violence basée sur le genre, notamment l’exploitation et abus sexuel ainsi que le harcèlement sexuel dans les zones d’intervention du projet », explique Mamy Reine Razanadrafara, experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR.

Sensibilisations

Le 27 novembre dernier, le projet a organisé une campagne de sensibilisation pour les collégiens au niveau du CEG d’Anosizato Andrefana avec l’entreprise qui sera en charge des travaux, la commune et le fokontany.  Cette activité a porté sur les différents types de violences qui peuvent survenir, les organismes ou les personnes à approcher si des cas surviennent. D’autres sensibilisations ont été menées dans d’autres localités comme à Ambatomainty, un fokontany au sein de la commune rurale d’Iarinarivo, une localité dans laquelle PRODUIR intervient à travers la réhabilitation d’une digue. « Il s’agissait de présenter les différents types de VBG qui peuvent survenir sur les chantiers. Les habitants ont été sensibilisés sur les exploitations, les abus sexuels et les cas de harcèlement sexuel qui pourraient survenir et sur l’existence du mécanisme de gestion des plaintes », continue l’experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR. Des réunions communautaires et discussions sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles, mettant en avant les messages clés de la lutte contre les VBG : « Tous Unis ! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ! » ou « Isika rehetra mitambatra mba hisorohana ny herisetra hatao amin’ny vehivavy sy ny ankizivavy ».  Pour la campagne qui s’est achevée le 10 décembre, les publics cibles étaient non seulement les filles et les femmes mais également les hommes, les ouvriers et les riverains des travaux du projet.

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