Antananarivo, le 17 septembre 2024 – Le Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR), mis en œuvre par le Ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire (MDAT), et financé par la Banque Mondiale, a débuté les travaux de curage du Canal C3 le 17 septembre 2024. Ces travaux constituent le cœur du projet.

La cérémonie de lancement des travaux s’est déroulée ce mardi 17 septembre 2024 en présence de M. Naina ANDRIATSITOHAINA, Ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, Mme Harilala RAMANANTSOA, Présidente de la Délégation Spéciale de la Commune Urbaine d’Antananarivo, M. Haja RASOLOFOJAONA, Coordonnateur de PRODUIR, ainsi que des principales parties prenantes du projet.

Le Canal C3, d’une longueur de plus de 12 km, s’étend du bassin tampon d’Anosibe jusqu’à la station de pompage d’Ambodimita, en passant par les quartiers précaires d’Andavamamba, 67ha, et Antohomadinika. Ce canal, ainsi que les bassins tampons qui y sont reliés, ne remplissent plus efficacement leur fonction de lutte contre les inondations dans plusieurs quartiers d’Antananarivo.

Le canal C3 est l’un des ouvrages hydrauliques essentiels pour la capitale de Madagascar. Des études hydrauliques préliminaires ont montré que la réhabilitation de ce canal est une priorité pour protéger la plaine d’Antananarivo des inondations pluviales. Les travaux de réhabilitation incluent le curage complet du canal, des bassins tampons d’Anosibe et d’Andavamamba, ainsi que le canal de jonction avec l’Andriantany sur environ 900 mètres.

Le canal C3 urbain ainsi que le canal de jonction verront leurs berges aménagées par la construction de murets de maçonnerie, facilitant la circulation piétonne ou motorisée, selon les secteurs. De nouvelles passerelles remplaceront les anciennes pour améliorer la mobilité urbaine. Des travaux de confortement des berges ont été effectués sur certains tronçons, en préparation au curage.

Les travaux de curage dureront jusqu’en mai 2025, avec l’enlèvement de plus de 115 000 m³ de boue. Ces boues seront préalablement ressuyées et asséchées sur un site de prétraitement construit à Anosibe, avant d’être stockées à Iarinarivo. Le projet respecte des normes strictes en matière sociétale et environnementale.

Déclarations :

M. Naina ANDRIATSITOHAINA, Ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire : 

« Antananarivo, en tant que capitale de Madagascar, fait face à des enjeux majeurs. La protection de ses habitants est une priorité. Le projet PRODUIR est engagé depuis des années dans la structuration du Grand Tana et la réalisation d’infrastructures au bénéfice des communautés. Le curage du Canal C3 aura un impact durablement positif sur la plaine d’Antananarivo. »

Mme Harilala RAMANANTSOA, Présidente de la Délégation Spéciale de la Commune Urbaine d’Antananarivo : 

« Ce projet d’envergure marquera durablement Antananarivo. Le curage du Canal C3 répond à une urgence réelle pour notre ville, particulièrement vulnérable aux inondations. PRODUIR permettra de protéger durablement les Tananariviens de ce phénomène amplifié par le changement climatique. »

M. Haja RASOLOFOJAONA, Coordonnateur de PRODUIR :  « L’objectif de cette opération est de restaurer le profil du Canal C3 urbain et des bassins tampons associés. Ce projet, au cœur de PRODUIR, est mis en œuvre pour le bien d’Antananarivo et représente une grande réussite pour la ville et pour Madagascar.»

Antananarivo, 30 avril 2024. Le Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR), mis en œuvre par le ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, a remis à l’Autorité pour la Protection contre les Inondations de la Plaine d’Antananarivo un groupe électrogène et trois camions. L’APIPA a adressé une demande d’urgence auprès de PRODUIR pour la fourniture, la livraison et l’installation d’un groupe électrogène afin d’optimiser le fonctionnement des pompes face aux risques d’inondations. Le groupe a été installé au sein de la station de pompage d’Ambodimita.

Cette infrastructure est un élément essentiel de la protection et du système de drainage principal de la plaine d’Antananarivo. La station de pompage permet de protéger le secteur plaine du schéma directeur d’assainissement. Près de 620 000 habitants sont dépendants de cette infrastructure majeure.

La station de pompage d’Ambodimita a fait face aux difficultés générées par la disponibilité d’un unique transformateur de 630 kVA. Ainsi, la capacité de vidange du polder urbain est réduite : 3m3/s, contre 9m3/s en temps normal. Ce qui se traduit par une détérioration des conditions des personnes impactées : hausse du niveau d’eau dans les zones d’habitation inondées ainsi que le prolongement de la durée de submersion. Entre 30 000 et 90 000 habitants du secteur plaine sont victimes d’inondation, selon les fréquences des pluies. L’installation de ce groupe électrogène solutionnera en grande partie les problématiques.

PRODUIR a également octroyé 3 camions à l’APIPA pour les entretiens des ouvrages hydrauliques, notamment les digues de l’Ikopa et de la Sisaony. Ces infrastructures ont été réhabilitées également par PRODUIR.

Monsieur Naina ANDRIANTSITOHAINA, le Ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, a remis symboliquement au directeur de l’APIPA ces équipements, ce 30 avril. Il a été accompagné par monsieur Haja RASOLOFOJAONA, coordonnateur de PRODUIR. Cet appui en faveur de l’APIPA entre dans le cadre du renforcement de la résilience du Grand Antananarivo qui joue un rôle primordial dans le développement de la Grande île.

Antananarivo, 23 janvier 2024. Comme chaque année, le Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR), mis en œuvre par le ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, a présenté ses vœux aux bénéficiaires les plus vulnérables et aux séniors dans ses principales zones d’intervention. Cette année, trois sites ont été choisis : le sixième arrondissement, les quatrième et premier arrondissements de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et la commune rurale d’Iarinarivo.

Une triple cérémonie a été organisée par le projet et ses parties prenantes : le 23 janvier pour le sixième arrondissement, le 24 janvier à Iarinarivo et le 26 janvier pour les quatrième et premier arrondissements de la CUA. Au total, un peu moins de 300 séniors et de personnes vulnérables ont pu recevoir un package contenant des PPN.

Les cérémonies organisées durant ces trois jours répondent également à un objectif d’information et de communication de la part du projet, car il entreprend aujourd’hui un virage décisif. En effet, M. Haja RASOLOFOJAONA, coordonnateur de PRODUIR, a profité de la matinée pour dévoiler les grands contours du projet et les chantiers qui seront menés.

« Les notifications officielles de personnes affectées par le projet sont en train d’être distribuées. Même si la réception des doléances sera close le projet ainsi que la maison du projet seront toujours à l’écoute. C’est toujours cet état d’esprit d’ouverture qui anime le projet », a expliqué le coordonnateur de PRODUIR.

Le délégué du sixième arrondissement, Mme Tantely RAZANAMANDIMBISOA, a soutenu que « le 6ème arrondissement est pleinement engagé dans les projets de développement. Il y est très facile d’entreprendre les travaux car toutes les parties prenantes sont conscientes de l’importance de l’envergure d’un tel projet comme PRODUIR. Pour le 6ème arrondissement, les séniors occupent également une place importante, cette reconnaissance de la part du projet est très importante ».

A chacune des étapes du projet, PRODUIR met en avant le dialogue. Ce processus est essentiel au vu des chantiers d’envergure qui devront être mis en œuvre cette année.

Cette année 2024, PRODUIR prendra un virage décisif à travers les grands chantiers qui seront menés dans le Grand Antananarivo, comme le confortement des tronçons des berges du Canal C3, la deuxième phase des travaux urbains et d’autres appuis institutionnels.

Tronçons

La première étape qui commencera d’ici peu sera les travaux de confortement partiels des berges du canal C3. Ces travaux consistent en la construction des murets pour les berges et aux aménagements des bordures le long du canal et des bassins tampons se trouvant le long du canal. Les murets de protection en maçonnerie seront d’une longueur totale de 6 km. Des batardeaux (des barrages destinés à la retenue d’eau provisoire) seront mis en place ainsi que quelques travaux confortatifs liés aux travaux de berges, tels que les exutoires ou les divers dalots cadres. Au total 6 tronçons seront réhabilités. Ces chantiers d’envergure nécessitent un engagement des parties prenantes mais également un dialogue permanent avec les populations riveraines. Des mesures d’accompagnement pointues seront déployées durant les travaux comme les mesures environnementales, le maintien de la circulation, l’entretien de la route existante et l’organisation de chantier.

Transparence

Pour faire face à diverses problématiques qui pourraient se poser, PRODUIR et ses parties prenantes mettent en avant la transparence et le dialogue. « Le dialogue et les échanges permanents font partie des priorités de PRODUIR à chacune des étapes ou face aux problèmes qui peuvent survenir au vu de l’ampleur des chantiers qui seront menés », confie Mamy Reine Razanadrafara, experte en sauvegarde sociale du PRODUIR. D’ailleurs, la maison du Projet, qui est le lieu permanent d’échanges et de rencontres entre habitants et le projet et qui a été ouverte, a comme visées cet esprit d’ouverture et de transparence. Les problèmes hydrauliques constants qui menacent des milliers de tananariviens à chaque saison de pluie mettent en évidence que la réhabilitation du Canal C3 est une priorité pour la protection de la plaine d’Antananarivo. 

Le Projet de développement Urbain Intégré et de Résilience pour le grand Antananarivo (PRODUIR) a pris part de manière active à la campagne « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles ».

La campagne annuelle internationale « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles » a démarré le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et a pris fin le 10 décembre dernier. Une date qui marque la Journée des droits humains. PRODUIR y a pris part de manière très active à travers divers manifestations et évènements.

Protéger les femmes et les filles

Etant un projet de la Banque mondiale, PRODUIR s’attèle à protéger les femmes et les filles, travailleuses ou membres de la communauté, contre l’exploitation, le harcèlement et les abus sexuels. Dans le cadre de la campagne des « 16 jours d’activisme », diverses activités ont été menées, essentiellement dans les zones d’intervention du projet : Ier et IVème Arrondissements de la Commune Urbaine d’Antananarivo, dans les Communes Rurales d’Iarinarivo, Anosizato Andrefana et Andranonahoatra, en collaboration avec les parties prenantes du projet : les présidents des fokontany, les Points Focaux Environnementaux et Sociaux, les MOIS, les entreprises, les missions de contrôles, l’AGETIPA, l’agence Becom et l’Unité de Gestion du Projet. « Dans la mise en œuvre des activités de sauvegarde sociale, le projet PRODUIR, financé par la Banque Mondiale, contribue activement à la lutte contre la violence basée sur le genre, notamment l’exploitation et abus sexuel ainsi que le harcèlement sexuel dans les zones d’intervention du projet », explique Mamy Reine Razanadrafara, experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR.

Sensibilisations

Le 27 novembre dernier, le projet a organisé une campagne de sensibilisation pour les collégiens au niveau du CEG d’Anosizato Andrefana avec l’entreprise qui sera en charge des travaux, la commune et le fokontany.  Cette activité a porté sur les différents types de violences qui peuvent survenir, les organismes ou les personnes à approcher si des cas surviennent. D’autres sensibilisations ont été menées dans d’autres localités comme à Ambatomainty, un fokontany au sein de la commune rurale d’Iarinarivo, une localité dans laquelle PRODUIR intervient à travers la réhabilitation d’une digue. « Il s’agissait de présenter les différents types de VBG qui peuvent survenir sur les chantiers. Les habitants ont été sensibilisés sur les exploitations, les abus sexuels et les cas de harcèlement sexuel qui pourraient survenir et sur l’existence du mécanisme de gestion des plaintes », continue l’experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR. Des réunions communautaires et discussions sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles, mettant en avant les messages clés de la lutte contre les VBG : « Tous Unis ! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ! » ou « Isika rehetra mitambatra mba hisorohana ny herisetra hatao amin’ny vehivavy sy ny ankizivavy ».  Pour la campagne qui s’est achevée le 10 décembre, les publics cibles étaient non seulement les filles et les femmes mais également les hommes, les ouvriers et les riverains des travaux du projet.

Dans un souci d’être constamment proche des bénéficiaires et des personnes affectées par le projet, PRODUIR a mis en place un espace dédié au cœur de l’une de ses zones d’intervention.

Au cœur du quartier populaire d’Antetezana Afovoany, la maison du Projet accueille les habitants et les personnes affectées par le projet en quête d’informations.

Socio-organisateurs

Le Projet de développement Urbain Intégré et de Résilience pour le grand Antananarivo (PRODUIR) entre, aujourd’hui, dans sa phase la plus critique et la plus importante, à travers les travaux de curage du canal C3. Les habitants impliqués dans le projet doivent être des acteurs à part entière du processus, d’où la mise en place de ce lieu. « Les personnes affectées par le projet ou les citoyens peuvent venir poser des questions ou adresser directement leur doléance », partage Mamy Reine Razanadrafara, experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR. Des responsables du cabinet de Maitrise d’Œuvre Institutionnelle et Sociale, Biodev, des représentants de la Direction de l’expropriation pour cause d’utilité publique au sein du Ministère de l’Aménagement du Territoire et des Services Fonciers (MATSF) et des socio-organisateurs sont à l’écoute des personnes qui viennent au sein de la maison du projet.

Paiement des indemnisations La maison du projet a ouvert ses portes depuis le 20 novembre dernier. « Nous avons déjà accueilli un peu moins d’une dizaine de personnes qui sont venues s’informer ou poser des doléances. Certaines d’entre elles ont dû être modifiées en plaintes afin que le projet les traitent », continue experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR. Ouverte de 8 h à 16 h, du lundi au vendredi, la mise en place de la maison du projet a été bien accueillie par les riverains. Une campagne de sensibilisation a été entamée pour la faire connaitre, notamment auprès des personnes affectées par le projet le long du Canal C3. L’objectif, pour le PRODUIR, est d’être le plus proche possible d’elles. La maison du projet vise aussi à accompagner les personnes affectées par le projet dans la mise en place des dossiers nécessaires pour le paiement de leurs indemnisations. Le processus est souvent fastidieux et nécessite d’importantes pièces administratives. « La maison du projet n’a pas vocation à être pérenne mais à accompagner les PAPS durant le processus de paiement d’indemnisation », note Mamy Reine Razanadrafara.

La Grande île est entrée dans la période pluvieuse qui s’étendra d’octobre à avril 2024. Cette saison est souvent délicate à traverser pour les habitations situées dans les zones inondables, comme une grande partie d’Antananarivo et ses environs.

Les travaux de renforcement des digues effectués par PRODUIR sur l’Ikopa et sur la Sisaony sur près de 5 km ont fait leurs preuves durant les derniers cyclones qui sont passés au début de l’année 2023. Mais d’autres infrastructures hydrauliques ceinturant Antananarivo portent encore les séquelles des intempéries de 2022. Des interventions sont urgentes afin de les sécuriser et de sécuriser par la même les habitants.

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Erosion

Ainsi, dans le cadre des interventions du PRODUIR face aux inondations, d’autres travaux de sécurisation sont en cours sur 3 tronçons de la rive gauche de l’Ikopa. En effet, un tronçon de 155 mètres, localisé à Bemasoandro Itaosy, présente une dégradation généralisée avec des éboulements et une diminution de l’épaisseur de la digue due aux crues et à la vitesse de l’eau. Ces dégâts ont été aggravés par la présence d’un îlot. Un autre tronçon de 95 mètres présente des points d’instabilité sur les talus. Il y a un vrai risque d’éboulements potentiels, avec une érosion de l’épaisseur de la digue. Un risque de formations de brèches lors des crues est à craindre. Ce sont potentiellement des millions d’habitants du grand Tana qui sont menacés d’inondation si ces digues venaient à rompre.

Infrastructures

PRODUIR intègre un volet d’intervention sur les infrastructures de drainage dans ses composantes. Pour écarter ces menaces, ces aménagements de protection provisoire englobent la mise en place de rideaux et de structures en bois pour protéger les parties vulnérables, ancrés dans une plateforme stable, le remplissage et l’empilement de sacs de remblai entre les structures en bois et le renforcement éventuel à l’aide de fiches, de pointes et de contre-fiches en bois. Pendant la saison des pluies, le projet assurera via le groupement WIETC-JWHC la stabilité des ouvrages construits et surveillera la sécurisation des digues tout en cherchant des moyens d’assurer la sécurité des riverains. La réalisation des travaux de sécurisation nécessitera deux mois. D’autres infrastructures ont été déjà réhabilitées : la digue rive gauche de Sisaony, à Ambohimangidy, la digue rive droite d’Ankady, à Ankeniheny Tanjombato, la digue rive gauche de l’Ikopa Ankadiaivo Alasora, la digue rive droite de l’Ikopa Antsampanana Ambohitrimanjaka.

Le PRODUIR a organisé un atelier d’évaluation des responsabilités des partenaires pour une gestion pérenne et pour la sécurisation des infrastructures mises en place à l’issue les travaux urbains effectués sur l’Ikopa et le Sisaony.
Que ce soit pour un meilleur aménagement de la ville, pour une amélioration de la circulation urbaine ou du paysage urbain, pour le renforcement de la sécurité ou de la santé publique, les travaux urbains effectués par PRODUIR ont un impact considérable sur la condition de vie des habitants concernés. A part le renforcement proprement dit de ces digues, des infrastructures de mobilité (ruelles, voies carrossables, escaliers, passerelles en béton armé), des infrastructures communautaires (bibliothèques, terrain de basket, mur de soutènement) et sanitaires (lavoirs et bornes fontaines)
ont été construites. Pour le site d’Ikopa par exemple, ces travaux ont été effectués durant le premier trimestre de l’année 2023. Le 10 Novembre 2023, un atelier pour la sécurisation et la pérennisation de ces infrastructures a été organisé par PRODUIR. Cette occasion a été une opportunité de mieux clarifier la responsabilité des partenaires et un renouvellement des engagements des acteurs du projet qui sont les premiers bénéficiaires de ces travaux. Et ce, afin d’assurer leur pérennisation. Cette activité figure parmi les activités d’accompagnement prioritaires du projet.

Une mission d’appui à la mise en œuvre du Projet de Développement Urbain Intégré et Résilience du Grand Antananarivo de la part de la Banque mondiale s’est tenu du 25 septembre au 6 octobre. Les objectifs principaux de cette mission seront, entre autres, d’apprécier les progrès dans la mise en œuvre du projet, et plus particulièrement l’avancée des travaux et autres activités d’assistance technique, de revoir la mise en œuvre des Plans d’Action de Réinstallation (PAR) du site de confinement de boue de curage de Iarinarivo et du Canal C3, de fournir une assistance technique dans la mise en œuvre de processus participatif auprès des parties prenantes du projet et dans l’identification des services municipaux et des investissements sur le site du projet à Andavamamba, d’analyser la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales du projet et de revoir la gestion opérationnelle et fiduciaire du projet. La mission s’est notamment entretenue avec les Personnes affectées par le Projet.

Une excellente dynamique a animé les concertations et les consultations faisant participer les équipes de PRODUIR, la Commune Urbaines d’Antananarivo, les spécialistes issus de la Banque Mondiale, les équipes de l’AGETIPA, les intervenants de divers domaines et surtout les habitants concernés par le projet qui ont été particulièrement impliqués. Diverses activités citoyennes ont été entreprises afin de maintenir la dynamique insufflée comme les animations communautaires ainsi que des campagnes de nettoyage. Une fresque mettant en avant la vision commune du travail effectué par les parties engagées au sein de PRODUIR a été développée.

« Nous avons accepté d’être déplacés vers le futur site de réinstallation car là où nous habitions, il régnait vraiment une grande insalubrité. Notre nouvelle habitation nous permettra de vivre dans des conditions davantage décentes ». Fetra, Ouest Mananjara


« Nous habitons aux abords du canal C3. Nous pouvons facilement imaginer les inondations
qui surviennent quand l’eau monte et lors de la saison des pluies. Nous remercions les autorités pour leur bienveillance à notre égard ». Fanja, Ankasina