Le projet PRODUIR entre actuellement dans sa phase opérationnelle

Le projet PRODUIR entre actuellement dans sa phase opérationnelle

Le Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR), qui s’étalera sur 5 ans, bénéficie d’un financement IDA (Association internationale de développement) de 75 millions de dollars. En décembre 2020, le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un crédit de 50 millions de dollars supplémentaire pour combler le déficit de financement créé par le déclenchement du Mécanisme de Réponse Immédiate et la réaffectation des ressources de PRODUIR à la Composante Contingente de Réponse d’Urgence (CERC) pour la riposte COVID-19.

Améliorer les conditions de vie en milieu urbain

Le projet PRODUIR vise à améliorer les conditions de vie en milieu urbain et la résilience des populations dans des quartiers défavorisés du Grand Antananarivo, ainsi que la capacité des acteurs à répondre efficacement à une situation d’urgence ou de crise. PRODUIR a été officiellement mis en vigueur en avril 2019. Des actions préparatoires ont été lancées durant la phase de démarrage du projet : consolidation des données, descentes sur terrain, sensibilisation et préparation des sites de réinstallation des personnes affectées par le projet…

Durant toutes les phases de PRODUIR, les questions environnementale et sociétale sont considérées. Tous les travaux doivent avoir le feu vert de l’Office National pour l’Environnement (ONE).

Dans le cadre des travaux de libération d’emprise, des expropriations devront être effectuées. Elles seront encadrées de manière stricte selon les termes prévus par l’Ordonnance n° 62-023 du 19 septembre 1962 relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique, à l’acquisition à l’amiable des propriétés immobilières par l’Etat ou les collectivités publiques secondaires et aux plus-values foncières (décret 2020-84 du 5 février 2020) ainsi que par l’arrêté de prorogation (n°7666/2021 du 15 mars 2021).

La zone d’intervention du projet

Pour la composante hydraulique, les travaux concerneront le Canal C3 et les bassins tampons, une partie des rives droite et gauche de l’Ikopa. Pour la composante urbaine, 30km2 de la plaine sud d’Antananarivo incluant la Commune Urbaine d’Antananarivo (arrondissements I, IV et VI), les communes de Bemasoandro, Andranonahoatra et Anosizato Andrefana seront touchés par les travaux. Iarinarivo accueillera le site de confinement des boues de curage à partir du canal C3.

Pour les travaux qui seront réalisés, notamment sur la composante hydraulique et la composante urbaine, la maîtrise d’ouvrage est déléguée à l’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public et d’Aménagement (AGETIPA). Ce dernier est appuyé par l’Agence Nationale d’Appui au Logement et à l’Habitat (ANALOGH) en tant qu’opérateur foncier sur les différents sites où des populations auront à être déplacées. Dans ce sens, le cabinet BIODEV, en tant que maître d’œuvre institutionnelle, est actuellement à pied d’œuvre sur les activités d’information de proximité et de sensibilisation auprès de ces populations directement affectées par le projet.

Nouveau quartier

Le projet entre actuellement dans sa phase opérationnelle sur le terrain. Les étapes de libération des emprises, qui sont des préalables nécessaires, sont en cours de préparation pour que les travaux de dragage, de réhabilitation et d’aménagement puissent démarrer. Des travaux de sensibilisation ont été menés auprès des populations affectées et un nouveau quartier émergera à Andavamamba pour les accueillir.